En raison de l'interdiction du métam-sodium, la fédération des maraîchers nantais demande une revalorisation du prix de la mâche, dont 85% de la production nationale est issue du bassin ligérien,
Il y a quatre mois après le métam-sodium, un pesticide à l'origine d'intoxications, était interdit. Un pesticide très utilisé dans la production de la mâche. La fédération des maraîchers, qui représente 200 PME en Loire-Atlantique, craint une chute de la production et à terme une dévalorisation de la mâche.
Cas d'intoxications
A l'origine de l'intoxication de 81 personnes dans le Maine-et-Loire et dans le Finistère, en novembre 2018 l'Agence nationale de sécurité sanitaire avait définitivement interdit l'utilisation des produits phytosanitaires à base de métam-sodium.
Réorganistion de la filière
Cette décision oblige la filière, qui compte 4.000 emplois, à se réorganiser. Le métam-sodium se répandait sur sol nu, avant plantation et protègeait la plante des maladies et évitait la prolifération des herbes.
Il faut donc trouver, désormais, des solutions plus écologiques et aussi rentables pour maintenir la production. Cela signifie une plus grande réactivité et plus de main d'oeuvre.
Maintenant sur un chantier de récolte, ce sont huit personnes qui arrachent l'herbe devant la récolteuse, avant on était plutôt à une ou deux personnes, ça suffisait
Avec 35.000 tonnes de mâche par an, le bassin nantais représente 85% de la production nationale et plus de la moitié de la production européenne. Qui devra subir cet effort ? La grande distribution ou le consommateur ? Pour le moment nul ne sait.