Les organisations syndicales et les Gilets jaunes s'étaient donné rendez-vous ce mercredi 1er mai place Bretagne à Nantes. La CFDT avait, de son côté, fixé un rendez-vous différent à ses sympathisants.
Les syndicats CGT, FSU, Solidaires, Unef et MNL appellaient ce mercredi au traditionnel rassemblement du 1er mai à Nantes.
Dans un premier temps, les manifestants se sont réunis place Bretagne pour les discours des différents syndicats. Ils avaient prévu de défiler en direction de la préfecture, puis de descendre à la croisée des Trams à hauteur de Commerce.
Le cortège a défilé ensuite vers le CHU puis la présidence de l'Université avant de finir à la Maison des syndicats, sur l'île de Nantes, pour un "pique-nique revendicatif".
Par ce rassemblement, la CGT voulait montrer "que les salariés qui produisent les richesses sont capables de réclamer leur dû, toutes et tous ensemble, puisque nous avons tous les mêmes aspirations ; vivre dignement de notre travail, sans laisser personne de côté".
Parmi les revendications du syndicat dirigé par Philippe Martinez, une hausse des salaires de 300 euros, applicable aux pensions et minima sociaux, 32 heures par semaine payées 35 h "pour toutes et tous".
La CFDT appellait, de son côté, à un rassemblement devant la Maison des hommes et des techniques à partir de 11 heures.
6 000 personnes ont ainsi défilé dans Nantes ce mercredi, selon les organisateurs, 3 400, selon la police.
Des gaz lacrymogène ont été tirés par les forces de l'odre pour dissiper des manifestants toujours présents dans le centre de Nantes en milieu d'après-midi.
Un 1er mai sous tension
Des manifestations syndicales et "gilets jaunes" étaient prévues un peu partout en France pour cette fête du travail qui risquait une fois de plus d'être perturbée par des radicaux promettant une "journée d'Apocalypse", que l'exécutif espère éviter avec un sérieux dispositif sécuritaire.
Le secrétaire général de la CFDT, le Nazairien Laurent Berger, a assuré que les violences dans les manifestations de ces dernières années découragent les militants à manifester: "C'est une évidence (...) Depuis que je suis tout petit, avec mes parents on était emmenés aux manifestations. Les 1er mai étaient pacifiques, conviviales".
A Paris, le cortège syndical s'est élancé à 14h30 de Montparnasse et devait rejoindre la place d'Italie.