Des heurts ont éclaté samedi après-midi en marge de la manifestation des Gilets jaunes dans le centre de Nantes. En fin d'après-midi, un gendarme a pointé son arme vers un automobiliste.
"Un automobiliste a tenté de forcer un barrage" ce qui a conduit des gendarmes à "sortir leur arme". Puis "l'automobiliste a fait demi-tour", a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique.Dès la fin d'après-midi samedi, Twitter s'est fait l'écho de ce qu'il s'est passé samedi sur le quai de la Fosse à Nantes. Dans plusieurs vidéos, on voit un automobiliste piler devant un cordon de gendarmes mobiles. L'un d'eux sort alors son arme.
"C'est à ce moment là qu'un gendarme a sorti son arme, le pointant en direction [du] conducteur et le faisant piler"@LinePress vous savez pas zoomer sur votre propre vidéo? Ou vous ignorez la notion de temporalité, ou bien ? ? Vidéo @Steph_Roy_#Acte26 #nantes #giletsjaunes #gj pic.twitter.com/xNcPfRwv7e
— CLena? (@clenamp) 11 mai 2019
Sur une autre vidéo, on peut voir le même automobiliste, quelques instants plus tôt, il aurait visiblement tenté de passer malgré le barrage des forces de l'ordre.??️BRAQUEUR #GiletsJaunes #Nantes #Acte26 : Un gendarme dégaine son arme de service contre un automobiliste et les manifestants ? en plus il y avait des enfants dans la voiture.
— Le Général (@leGneral2) 11 mai 2019
?Partagez ce Braqueur des GJ?#YellowVests #France #Macron #Castaner #Paris #ActeXXVI pic.twitter.com/LEzboCXGrN
"On a des enfants derrière", peut-on entendre alors qu'un gendarme ouvre la portière du véhicule.
Les gendarmes referment la portière, la voiture démarre et s'arrête quelques mètres plus loin. On entend alors un manifestant dire à l'automobiliste "Ferme, ferme".
L'automobiliste a alors redémarré avant de piler quelques mètres plus loin face aux gendarmes.#Nantes, Quai de la Fosse, un automobiliste s'énerve après avoir reçu du gaz...
— MichaelVllt ?? (@LEDOUAISIEN) 11 mai 2019
Un gendarme braque son "arme à feu" vers le conducteur..
Pendant ce temps, ses collègues envoient une grenade lacrymogène vers les #GiletsJaunes avant de se replier..
Cc @davduf @CCastaner pic.twitter.com/WACXE2koOa
Les forces de l'ordre "n'ont pas fait usage de leur arme, ça s'est arrêté là. Aucun coup de feu n'a été tiré, on ne peut pas parler d'un manque de sang froid", a ajouté la préfecture de Loire-Atlantique, précisant qu'une enquête de police avait été ouverte.
"On a limité les dégâts par rapport à ce qui était prévu par certains, c'est aussi dû au dispositif préventif", a noté la préfecture.Vendredi, le préfet de Loire-Atlantique Claude d'Harcourt avait exprimé sa crainte de voir débarquer dans les rues du centre de ville 500 radicaux et des individus "de type black bloc" lors de ce rassemblement.
Il avait indiqué la présence "d'un niveau de forces de l'ordre inédit", sans en préciser les effectifs, dans une des villes françaises où la fronde des Gilets jaunes a été l'une des plus importantes.