Débuté le lundi 23 septembre, la grève des laboratoires d'analyses médicales devrait se poursuivre jusqu'au mardi 1er octobre. Une grève partielle puisque les labos ferment seulement l'après-midi.
Sur la vitrine de ce labo nantais, boulevard Dalby, plusieurs affichettes ont été collées.
Il n'y est pas question des heures d'ouverture mais d'un mouvement de grève des laboratoires.
C'est un mouvement national, une grève particulièrement bien suivie.
Le motif : l'annonce par l'Assurance Maladie de nouvelles baisses de remboursement des actes des laboratoires d'analyses médicales.
La profession qui déjà en 2013 s'était plainte des baisses imposées par le gouvernement se mobilise à nouveau, estimant qu'elle a fait les efforts nécessaires pour contenir les hausses de tarifs.
En 2020,le secteur est censé faire 170 millions d'économies, ce qui fait hurler la profession. On craint la fermeture de laboratoires et le licenciements de personnels.
Les contraintes exercées depuis quelques temps sur les labos viennent probablement d'un rapport de l'Inspection Générale des Affaires Sociales qui en 2006 épinglait ce secteur estimant qu'il affichait en France des tarifs bien supérieurs à ses voisins européens.
L'IGAS pointait même une hausse importante des revenus des labos en quelques années.
La grève débutée cette semaine va se poursuivre jusqu'au mardi 1er octobre, date d'une nouvelle réunion.
Certains brandissent déjà la menace d'une nouvelle action avec un mouvement plus dur, la fermeture totale des officines en décembre prochain.