Le ministre de l'Intérieur annonce ce mardi lors des questions à l'Assemblée Nationale qu'il se saisit de la demande de dissolution du "groupe d'extrême-gauche" Nantes Révoltée. Il répondait à une question de la députée LREM Valérie Oppelt.
Suite à la manifestation contre l'extrême-droite qui a dérapé vendredi 21 janvier 2022 dans le centre-ville de Nantes les réactions politiques se sont succédées ces derniers jours pour demander la dissolution du groupe Nantes Révoltée mis en cause pour avoir appelé à une manifestation non déclarée dans la ville "contre l'Etat, contre les policiers".
Dernière en date la présidente de la Région des Pays de la Loire Christelle Morençais appelait elle aussi à la dissolution de Nantes Révoltée.
Le cas Nantes Révoltée évoqué à l'Assemblée Nationale
Le Ministre de l'Intérieur à été interpellé à ce sujet mardi 25 janvier lors des questions à l'Assemblée Nationale par Valérie Oppelt député LREM de Loire-Atlantique.
"L'extrémisme et la radicalité n'ont pas sa place dans notre République" a notamment déclarée Valérie Oppelt.
"Je vous demande Monsieur le ministre, de vous engager sur la dissolution du groupuscule Nantes Révoltée à l'origine des débordements de vendredi soir" a réclamé la député LREM de Loire-Atlantique.
Une procédure engagée par le Ministre de l'Intérieur
Le Ministre de l'Intérieur a confirmé quelques minutes plus tard à l'Assemblée nationale : "J'ai décidé d'engager le contradictoire qui permettrait la dissolution de ce groupement de fait", a dit Gérald Darmanin.
De son coté Nantes Révoltée a réagit à cette procédure du Ministre de l'Intérieur sur ses réseaux sociaux en déclarant notamment : "Hâte de voir les justifications pour restreindre la liberté d'expression".
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