Menaces de mort, intrusions, visage collé à la vitrine du magasin où travaillait son ancienne concubine... Cet homme de 24 ans la harcelait depuis des mois. Interpellé ce vendredi, il doit être jugé en comparution immédiate.
Le harcèlement, et les violences durent depuis 2015. La victime, une nantaise de 44 ans, a vu la vitre de son magasin brisée ( préjudice de 24 000 euros), et subit régulièrement les coups et les menaces de son ancien concubin, un marocain âgé de 24 ans.
Ce dernier a notamment pris l'habitude de se présenter à n'importe quelle heure au domicile, ou au travail de son ancienne compagne, au point que cette dernière a même été contrainte de quitter son logement.
Visage collé à la vitrine
Début décembre, il s'est par exemple, introduit chez elle, au motif de remettre un pot de beurre. Quelques semaines plus tard, c'est dans le magasin où elle travaille qu'il est venu coller son visage à la vitrine, alors qu'il s'était évadé de l'hôpital psychiatrique de Saint-Jacques. Par crainte d'une agression, cette dernière passait la nuit sur place pour éviter de le croiser.
Régulièrement, l'ancien compagnon se poste devant la vitrine, pour l'empêcher de sortir du commerce, crachant sur la porte ou laissant des traces de sang sur la vitrine.
Pas la première plainte, ni la première arrestation
Arrêté vendredi dernier, après que la victime ait porté plainte pour harcèlement, le prévenu doit être jugé en comparution immédiate, mais il ne s'agit ni de la première plainte, ni de la première arrestation de cet individu.
Déjà interpellé et mis en garde à vue le 24 novembre, il avait alors été hospitalisé en psychiatrie.