Jean Castex, le premier Ministre est venu ce vendredi à Nantes pour formaliser avec Johanna Rolland, la présidente de Nantes Métropole, et de France Urbaine qui regroupe les métropoles françaises, un plan de relance à 10 milliards d'euros. Un "accord de méthode" autour de la relance économique.
Jean Castex a formalisé ce vendredi 26 février à Nantes, un plan de relance conjoint entre le Gouvernement et les Métropoles françaises. Johanna Rolland, à la fois présidente de Nantes Métropole et présidente de France Urbaine, s'engage avec le premier Ministre sur un "accord de méthode".
Un volet économique
Cet accord de méthode sera ensuite décliné en contrats locaux dits de "relance et de transition écologique". "Soulignant ainsi la responsabilité majeure des grandes villes, agglomérations et métropoles dans la transition énergétique" pour Johanna Rolland. Jean Castex en a signé le premier aujourd'hui sur la question de la production de biogaz.
L'État et les métropoles s'engageant sur "plusieurs actions concrètes" comme promouvoir le tissu de "proximité" (commerce, artisanat, tourisme...), "travailler sur un dispositif de reconquête industrielle adapté aux grands territoires urbains" ou encore favoriser l'économie sociale et solidaire ou les circuits courts.
Un volet social
Dans le champ social, les métropoles pourront expérimenter des "actions pour l'insertion des jeunes et la lutte contre la précarité étudiante", et renforcer leur implication "en direction des quartiers politique de la ville".
Sur le volet écologique, État et métropoles doivent mieux se coordonner sur "la rénovation thermique des bâtiments". Et sera mis en place "un nouveau bonus de 30 000 euros par véhicule pour l'acquisition de bus électriques et à hydrogène par les collectivités urbaines".
L'enveloppe de 10 milliards d'euros regroupe des crédits déjà connus, issus du plan de relance (6,5 milliards), du dernier comité interministériel de la ville (2,3 milliards), ou dédiés aux mobilités urbaines (1,3 milliard).
Un coup politique
Le premier Ministre en venant à Nantes aux côtés de Johanna Rolland "veut montrer la dimension symbolique de l'union sacrée face à la crise" et "montrer que les clivages, les recettes habituelles n'ont pas lieu d'être" affirme l'entourage de Jean Castex. Pour Johanna Rolland c'est aussi un joli coup politique, en se plaçant comme cheffe de fille de cette "relance verte par les grandes villes" quelle appelle de ses vœux depuis de nombreuses années.