C'était le 13 décembre 2017. Les proches de Léa Petigas signalaient la disparition de cette jeune fille de 20 ans à la joie de vivre communicative. Dans son entourage, personne ne veut croire à une fugue. L'enquête de police est toujours ouverte mais semble dans l'impasse.
20 ans, 1 mètre 47, cheveux longs et bruns, les yeux verts, une cicatrice sur le bras.
Cet avis de recherche, les parents de Lea Petitgars le diffusent sans relâche depuis maintenant deux ans. Deux ans d'angoisse, depuis ce mercredi de décembre 2017 où leur vie a basculé.
Ce jour là, Lea ne se présente pas à son travail, un service civique dans une maison de quartier à Nantes. La veille, pourtant, elle avait passé une soirée des plus tranquilles, chez elle, à dessiner avec un ami.
Une fugue, pas son genre
Son téléphone cessera d'émettre au petit matin, plus aucun mouvement sur son compte en banque. Lea disparaît sans laisser de traces. Sa famille et ses amis ne croient pas au suicide, ni à la fugue. Pas son genre.Sur le terrain, la police passe au crible son appartement. Des plongeurs sondent la Loire et l'Erdre. Rien. Et très vite l'enquête piétine. Deux appels à témoins sont lancés. Sans succès.
Deux ans après, le mystère reste entier. Mais les proches de Lea veulent garder espoir et continuent les recherches pour que leur fille ne tombe jamais dans l'oubli.