Ce 4 décembre, l'ensemble des 24 maires de la métropole nantaise annonce leur volonté de créer une police des transports en commun afin de veiller à la sécurité dans les tramways et bus de l'agglomération.
La police des transports devrait voir le jour à l'automne 2020, "le temps de recruter, équiper et former ces équipes" a expliqué Johanna Rolland, maire PS de Nantes et présidente de Nantes Métropole. Il s'agit d'une "nouvelle réponse concrète en matière de sécurité", souligne le communiqué.
La proposition qui sera soumise à un vote lors du prochain Conseil métropolitain le 13 décembre, a obtenu l'unanimité des 24 maires de l'aglomération, issus de la majorité comme de l'opposition.
Le principe de cette police est acté et "il faut qu'on se mette autour de la table maintenant pour bien décliner les objectifs que l'on souhaite mettre dans cette police métropolitaine", a déclaré le maire divers droite de Basse-Goulaine, Alain Vey, déplorant "les incivilités qui ont lieu dans les transports, l'insécurité, les agressions que subissent les chauffeurs, les contrôleurs et bien sûr les usagers".
"La police métropolitaine" sera composée de 32 agents, recrutés par Nantes Métropole qui prendra en charge la rémunération et l'équipement des policiers municipaux. Le budget annuel de fonctionnement est estimé à 2,1 million d'euros, précise Nantes Métropole.
Les agents seront déployés dans les bus et tramways, ainsi qu'aux arrêts et pôles d'échanges. "Leur activité commencera à 11h et jusqu’à 23h30, car c’est la période où les incivilités sont les plus fréquentes", souligne Bertrand Affilé, vice-président en charge des déplacements.