Ce jeudi 20 août, peu avant 18 heures, une jeune fille de 15 ans est décédée, alors que les pompiers intervenaient pour un incendie dans un immeuble d'habitation du quartier de Talensac, à Nantes. La piste criminelle est privilégiée par les enquêteurs.
Jeudi 20 août en fin de journée, les pompiers interviennent pour un incendie dans les combles d'un immeuble d'habitation, rue Adolphe Moitié, dans le quartier de Talensac, à Nantes. Une jeune fille de 15, en arrêt cardio-respiratoire est extraite de la maison.
Après une tentative de réanimation par les secours, la victime a été déclarée décédée par le médecin du SMUR.
Très vite, la piste criminelle a été envisagée, deux départs de feu ayant été identifiés par le pompiers. Ces derniers ont également indiqué que le corps de la jeune fille dégageait une odeur de produit chimique, qui pourrait faire penser à de la Javel.
Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte, nous a indiqué la police judiciaire de Nantes.
Ce vendredi 21 août, le procureur adjoint de Nantes Olivier Bonhomme a fait part des premières constatations dans cette affaire. Il a précisé qu'il n'y avait pas forcément de lien entre l'incendie et le décès de l'adolescente. Il a ajouté que l'incendie aurait pu servir à masquer l'homicide, sans confirmation pour le moment.
Les flammes sont bien parties de deux endroits différents. L'autopsie confirmera si la mort a été causée par strangulation. Elle permettra également d'identifier d'éventuelles traces de violences sexuelles.