Quelques militants de divers associations ou syndicats ont manifesté ce lundi devant la préfecture à Nantes pour dénoncer, une fois de plus, le projet de transfert du CHU sur l'île de Nantes.
Nouvelle action ce lundi contre le projet de nouveau CHU de Nantes qui doit voir l'actuel hôpital, et son antenne de l'hôpital nord Laennec, regroupés sur l'île de Nantes mais avec une réduction annoncée de 231 lits.
Une poignée de représentants du collectif "Stop-Transfert-CHU-Nantes" s'est rassemblée devant la préfecture de Loire-Atlantique en fin d'après-midi pour demander l'arrêt de ce transfert, estimant qu'il est encore temps de tout stopper.
"Pas une pierre du nouveau CHU n'a encore été posée" a fait remarquer Margot Medkour, du mouvement "Nantes En Commun". Ce projet ne correspond pas aux besoins selon ce collectif qui dénonce également la suppression de 400 postes de soignant(e)s.
Pour cette action, des manifestants costumés en soignants ou en malades jouaient des saynètes symbolisant les conséquences de la réduction des moyens si ce projet est mené à terme. Pendant ce temps, d'autres traçaient à la peinture sur le sol les lits qui seront supprimés.
"Que se passera-t-il demain si on a une nouvelle pandémie" disent-ils. Le collectif appelle à signer une pétition en ligne contre ce projet, pétition signée pour le moment par plus de 2 500 personnes.