Ils étaient à l'arrêt depuis un an en raison d'un contentieux entre Vinci, opérateur des travaux, et l'Etat qui gère le périphérique. Ils reprennent cette semaine.
Ce contentieux portait sur le système d'assainissement des sols. Plusieurs réunions d'information et une enquête publique, en 2016, avaient permis de lever les inquiétudes des riverains sur les opérations de déboisement dans ce secteur sensible de la vallée du Cens. Les chemins de randonnée notamment avaient été pris en compte dans le projet.
Il aura fallu de nombreux contacts entre l'Etat, la Dreal, Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement et les acteurs locaux, pour arriver à un compromis et la décision de poursuivre ces travaux. Exit Vinci, c'est le groupement d'entreprises, Colas Aximum, qui a repris le chantier. Il devrait durer plus de 10 mois.
Il s'agit de créer une troisième voie d'entrecroisement, dans les deux sens, entre les portes d'Orvault et de Rennes. Deux petits kilomètres seulement qui vont permettre aux automobilistes de sortir en toute sécurité du périphérique. Il s'agit aussi de mieux répartir le trafic, souvent engorgé à ce niveau. Chaque jour, 100 000 automobilistes empruntent le périph' nord.
Les retards accumulés ne devraient pas avoir de répercussion sur la facture chiffrée initialement à 12,5 millions d'euros.