A Nantes, les voix de FIP se battent pour sauver leur radio

La radio locale FIP Nantes est menacée de fermeture comme celles de Strasbourg et de Bordeaux. Les "Fipettes" nantaises avaient réussi à sauver une première fois leur peau en 2 000. Aujourd'hui, elles montent de nouveau au créneau.

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En 2000, cinq antennes locales de Fip avaient disparu du paysage radiophonique. Nantes avait alors été épargnée. Aujourd'hui, la mobilisation prend de l'ampleur, les Fipettes nantaises se battent pour défendre leur station locale avec, à leurs côtés, les auditeurs de la radio.

Depuis 1971, FIP, c'est une programmation musicale à part, accompagnée de la voix suave des animatrices.
A Nantes, elles sont quatre Fipettes qui animent l'antenne 7 jours/ 7 entre 7 heures et 19 heures et dont les voix pourraient s'éteindre définitivement.
"C'est à la faveur d'un départ que la direction de Radio france a fait le choix de ne pas remplacer cette personne", explique Yolande Brun, l'une des voix de Fip et délégée CFDT Radio France, "donc on nous a annoncé une fermeture les week-ends qui est en train de se commuer vers un autre projet".

La réorganisation impulsée par la direction de Radio France se dirige vers une recentralisation de l'information globale.
Une idée que les fervents auditeurs n'acceptent pas. Alors la mobilisation pour conserver leur radio de médiation culturelle à l'ancrage local est en marche. Comme à chaque fois que l'on veut éteindre complètement ce son qui les berce.
"La qualité qu'on y trouve au niveau musical, tout ce côté local, cette information qui permet de faire vivre un certain nombre de petits acteurs locaux culturels" n'existeraient pas "parce qu'ils n'en auraient pas les moyens", explique Francis Fustier, auditeur exclusif de FIP depuis 1984.

Une pétition est en ligne. Elle pourra peut-être trouver écho lors du comité central exceptionnel jeudi 23 mars 2017 à Paris.

► Le reportage de notre rédaction

 

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