Le Premier ministre Edouard Philippe et le ministre de l'intérieur Gérard Collomb ont atterri à l'aéroport de Nantes vendredi en milieu d'après-midi. Ils se sont rendus sur le PC de gendarmerie de Saint-Etienne-de-Montluc près de Nantes.
Le Premier ministre Edouard Philippe s'est brièvement exprimé devant la presse vers 18h15.
Il a tout d'abord redit ce que la préfète de Loire-Atlantique n'a cessé de répéter en début de semaine : "les opérations qui ont été engagées lundi constituent tout sauf une surprise", rappelant la décision d'abandonner le projet d'aéroport du grand ouest le 17 janvier dernier et le délai qui avait alors été donné aux occupants illégaux de la Zad pour libérer le site à la fin de la trêve hivernale.
"La première raison de notre déplacement ici est de remercier les forces de gendarmerie qui ont participé depuis lundi à l'opération", a poursuivi Edouard Philippe. Il a rappelé qu'une cinquantaine de gendarmes ont été blessés depuis le début de semaine, soulignant une "violence préparée, délibérée" de la part des zadistes.
29 "squats" ont été évacués et détruits depuis lundi, "l'ensemble des objectifs que nous nous étions assignés ont été atteints".
En ce qui concerne les projets individuels agricoles, le Premier ministre a rappelé : "Notre main reste tendue en direction de ceux qui veulent entrer dans le processus de régularisation évoqué le 17 janvier dernier", précisant que "ceux qui ne veulent pas s'engager dans cette démarche de régularisation devront en tirer les conséquences. Ils ont une dizaine de jours pour le faire."
Edouard Philippe a conclu en disant "l'Etat n'acceptera pas la réoccupation des sites évacués", alors que les occupants de la Zad ont annoncé pour ce dimanche 15 avril une opération de reconstruction sur la Zad.
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