Au printemps dernier, plusieurs amphis de l'université de Nantes avaient été occupés pendant de longues semaines par la contestation contre la loi ORE. À l'heure de la rentrée, l'université de Nantes a fait les comptes. Le montant des dégâts s'élève à 985 400 euros.
Bien plus que de simples tags.... L'Université de Nantes décrit des bornes wifi dégradées, des locaux techniques fracturés, des bancs, des portes, des fenêtres, et des systèmes d'aération saccagés....
Un ascenseur aurait même été cassé pendant les longues semaines qu'a duré la contestation étudiante contre le projet de loi sur l'orientation et la réussite des étudiants (ORE), et avant cela, l'occupation du château du campus Tertre par des collectifs de soutien aux migrants.
Des éléments qui expliquent le montant particulièrement élevé de la facture : 985 400 euros. 383 500 euros pour la remise en état des locaux, 245 000 euros pour le nettoyage des sols et des murs, 220 000 euros pour le gardiennage et le reste pour la location de salles.
Les travaux viennent seulement de commencer, car la présidence de l'université attendait la dotation du ministère, 985 000 euros de dotation exceptionnelle dédiée à cette remise en état. Les deux amphithéâtres qui avaient été occupés par les étudiants, dont l'un venait d'être livré, resteront donc fermés encore quelques semaines.