Depuis la publication en 2013 d'un arrêté d'extinction, les villes françaises affichent moins d'"éclairages inutiles" selon l'ANPCEN, l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes. Nantes tire son épingle du jeu.
Avec 62% de sites conformes à l'arrêté d'extinction pris en 2013, la ville de Nantes joue les bons élèves dans la chasse à la pollution lumineuse.
Vitrines de magasins, bureaux, façades... Les villes qui se sont engagées dans ce combat traquent les "éclairage inutiles".
"La première mesure de limitation des éclairages inutiles en milieu de nuit a produit des améliorations notables, montrant l'intérêt de fixer des limites à l'actuelle croissance exponentielle de la lumière artificielle émise la nuit", estime l'ANPCEN. "Il reste néanmoins des statu quo difficilement compréhensibles", ajoute-t-elle.
L'arrêté, entré en vigueur le 1er juillet 2013, impose l'extinction des vitrines et façades à partir d'1h du matin. Les intérieurs de locaux à usage professionnel doivent éteindre toute lumière une heure après la fin de leur occupation.4 ans après l'@anpcen publie son 3ème bilan de suivi sur le terrain : plus de 500 constats et relevés nocturnes ! https://t.co/1WDIgQjMjP pic.twitter.com/ESqZyhqpMe
— ANPCEN (@anpcen) 26 juin 2017
Selon l'ANPCEN, les communes s'engageant dans cette démarche pourraient réduire de leur budget électricité la facture de 25 à 75%.