Au match aller, Nantes avait gagné avec 32 buts contre 24 pour les Biélorusses de Brest. Engrangeant des points afin de se donner les moyens de gagner cette qualification. Et le "H" l'a fait !
C'est la première fois que Nantes atteint ce niveau de la compétition-reine, à sa deuxième participation seulement. Le club de Loire-Atlantique, qui était encore en 2e division française il y a dix ans, peut même rêver du Final Four de Cologne car l'adversaire redouté, les Hongrois de Veszprem, a craqué en huitième de finale et ce sont les Danois de Skjern, bien moins cotés, qui tenteront de lui barrer la route. "Si Skjern a battu Veszprem de sept buts à la maison, ça signifie que ce sera tout sauf facile, mais on ne va pas se mentir, on a des chances", a reconnu le capitaine Rock Feliho.
Après sa performance à l'aller, presque synonyme de qualification, Nantes s'est accordé un petit relâchement, compréhensible dans le cadre d'un calendrier très chargé. Le "H" venait d'ailleurs de déclarer forfait dans son quart de finale de Coupe de France contre Nîmes, dont il devait rejouer les 11 dernières minutes à cause d'une faute d'arbitrage. Le club ne voulait pas mettre en péril ses chances européennes en jouant trois fois en 92 heures.
Les Nantais ont été bousculés par les Biélorusses, qui ont eu jusqu'à quatre buts d'avance (20-24), sans toutefois jamais perdre le contrôle du match. "On n'a pas craqué, on savait qu'il ne fallait pas s'énerver, qu'ils allaient pécher physiquement à un moment donné et qu'on allait pouvoir les rattraper sur la durée", a dit Feliho. La force est avec eux.
► Récit Marion Naumann