Route du rhum 2022 : le skipper, originaire de Nantes, Damien Seguin abandonne après avoir été percuté par un cargo au large des Sables d'Olonne

Un cargo a percuté l'Imoca de Damien Seguin (Groupe Apicil) dans la nuit de jeudi à vendredi, entraînant le démâtage du monocoque 60'. Le skipper n'est pas blessé. Dans un premier temps, il n'avait pas demandé d'assistance mais il a été contraint à l'abandon ce vendredi matin 11 novembre.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'incident s'est produit à 250 milles dans l'ouest des Sables d'Olonne (Vendée). Damien Seguin "tente actuellement de dégager le mât et a mis en place des flashs lights pour se faire repérer", précisent les organisateurs de la course. Le skipper n'est pas blessé.

Dans un premier temps le navigateur n'avait pas demandé d'assistance mais il a été contraint à l'abandon ce vendredi matin, 11 novembre, et fait route -au moteur- vers Lorient.

Au lendemain du départ de la Route du Rhum, la flotte a souffert, jeudi 10 novembre, au large de la Bretagne avec de la casse pour Armel Le Cléac'h, l'un des favoris, tandis que Charles Caudrelier filait en tête.

La mer ne pardonne rien

A la mi-journée, moins de 24 heures après avoir pris la mer, Le Cléac'h a vu ses espoirs de victoire s'envoler, après une casse de la dérive de son voilier Banque Populaire.
Le navigateur a rallié le port de Lorient jeudi soir vers 23h, profondément déçu devant cet accident qu'il ne s'explique pas et sans certitude quant à un nouveau départ. 

"Si on arrive à partir dans les prochaines 36 heures, on peut encore espérer revenir sur les derniers Ultim (maxi-trimarans capables de voler sur l'eau), et puis essayer de faire un bon temps de course, une bonne traversée. Ca reste conditionnel. Il faut qu'on checke le bateau et voir si on peut repartir en toute sécurité", a-t-il estimé.  

À l'heure actuelle, on envisage une réparation, mais on est encore dans le bilan exact pour savoir si on arrive à réparer dans un temps raisonnable ou si on est obligé de lâcher prise

Ronan Lucas

Directeur de l'équipe Banque Populaire

"36 heures semble être le minimum pour la réparation. On se voit difficilement prêts avant samedi soir pour repartir", a ajouté Ronan Lucas.

Lors de la dernière édition de la Route du Rhum, le vainqueur du Vendée Globe 2017 avait abandonné au bout de deux jours de course après avoir chaviré.

Pénalité annulée pour Caudrelier 


Il faisait partie des favoris de la course, à la barre d'un Ultim de dernière génération. C'est cette classe de voiliers géants, capables de traverser l'Atlantique en sept jours, qui mène la flotte de bateaux engagés sur la course.

Caudrelier, grand favori de la course, a pris la tête dès le coup de canon à Saint-Malo. Mais le skipper du Maxi Edmond de Rothschild était sous la menace d'une pénalité de temps de quatre heures car il aurait franchi la ligne de départ trop tôt, selon le comité de course.
Le skipper et son équipe contestent ce "départ volé" et ont demandé au comité de course de vérifier la position du bateau sur la ligne. La pénalité finalement a été annulée.

Avaries et abandons 

Derrière les Ultim, au large de la Bretagne, plusieurs navigateurs ont abandonné après différentes avaries jeudi, comme le skipper du monocoque Class 40 E. Leclerc Ville-La-Grand"Antoine Magré, qui s'est échoué sur des cailloux au nord de l'île de Batz.
L'équipe DMG Mori a annoncé de son côté l'abandon du Japonais Kojiro Shiraishi dans la matinée après la collision de son voilier avec un autre skipper peu après le départ. 
Le navigateur Oren Nataf (Rayon Vert) a déchiré la grand voile de son Rhum Multi avant de renoncer. De nombreux autres concurrents se sont déroutés vers les ports de Bretagne pour tenter de réparer leurs voiliers endommagés.
 

Le skipper Jean Galfione a lui rencontré des soucis à bord de son Class 40 Serenis Consulting, au niveau de sa grand-voile. L'ancien perchiste, champion olympique en 1996, a entamé une réparation en début de nuit, mais celle-ci n'a pas tenu. Ce vendredi matin, d'autres problèmes se sont ajoutés : "une entrée d'eau au niveau de la quille, ainsi que la perte d'un aérien", selon les organisateurs. Jean Galfione a donc été contraint d'atteindre Brest pour y effectuer des réparations. Son équipe technique est à pied d'œuvre pour "que le bateau puisse repartir en course rapidement".  

La flotte d'Imoca, les monocoques du Vendée Globe, semblent mieux encaisser ce début de course. Dans cette classe, Arnaud Boissières (La Mie Câline) a pris les devants, devant Benjamin Dutreux (Guyot Environnement) et Eric Bellion (Commeunseulhomme).
Après avoir entamé leur traversée dans des conditions météorologiques relativement clémentes, les marins s'apprêtaient à affronter leur première dépression. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information