Que vous soyez noctambules ou diurnes, solitaires ou tribus, jeunes ou moins jeunes, fans ou simplement curieux, Scopitone vous donne rendez-vous du 19 au 23 septembre à Nantes autour d'une programmation toujours aussi riche et insolite.
Plein la vue, plein les oreilles, pour la dix-septième année consécutive, Scopitone nous invite à faire le plein de cultures électroniques et d'arts numériques en compagnie d'artistes venus d'horizons très différents, qu'ils soient géographiques ou culturels.
On commence par le gros morceau, ce sans quoi peut-être Scopitone ne serait pas vraiment Scopitone, les Nuits électro. Elles se dérouleront les vendredi 21 et samedi 22 septembre sous les Nefs et dans les salles maxi et micro de Stereolux, 3 scènes, 2 nuits, une douzaine de live ou de DJ set chaque soir, et une belle affiche, parfois radicale, souvent expérimentale, et surtout très féminine, réunissant Paula Temple, Luke Slater, John Talabot, Max Cooper, Nina Kraviz, Miss Kittin & The Hacker...mais aussi l'excellente Rebeka Warrior de Sexy Sushi, Kiddy Smile, Madben, Romare, Dasha Rush, Vladimir Cauchemar, Reinier Zonneveld, HVOB, Agents Of Time, Kedr livanskiy, Ross From Friends, Nsdos, Irène Drésel, Sentimental Rave, ONYVAA, WWWater, Myako, Deena Abdelwahed…Musique toujours avec, le jeudi 20 septembre, une mise en bouche savoureuse et gratuite au Pôle étudiant avec Sabrina & Samantha, Elena Sizova, Carla dal Forno, Borusiade et Sapphire Slows et à La Scène Michelet avec Deux Boules Vanille et Projet Marina.Musique enfin avec les happenings musicaux, le Goutez électronique dimanche 23 et les Off Culture Bar-Bars qui proposent une programmation dans plusieurs cafés-culture de Nantes, notamment Dan Hopkins, Soge Nikoiva et SebastiAn EY à l'Altercafé le 20, Beaujean, Ti'Olive et V.RNN au Mojo le vendredi 21.
L'autre gros morceau du festival, c'est bien évidemment la partie arts numériques. Les organisateurs nous assurent un brassage de nouvelles écritures et de nouvelles esthétiques, d'expériences sensorielles, émotionnelles ou encore intellectuelles.
Expos, performances, là aussi le programme est relativement copieux, parfois payant mais plus souvent gratuit comme cette première française baptisée 100 keyboards à Trempolino le jeudi 20 septembre. L'artiste japonais Asuna Arashi explore par cette performance "les effets physiques et psychiques induits par différentes profondeurs de sons intégrés à la géographie d’un lieu", le tout avec une centaine de claviers-jouets.Impossible de faire le tour de la programmation ici, le mieux est encore de consulter le site du festival làScopitone en chiffres
Le SCopitone, c’est plus de 43 000 spectateurs, dont quelque 20 000 visiteurs sur les expositions, 21 000 spectateurs pour les lives et performances, une moyenne d’âge de 31 ans, 70 artistes, 15 nationalités, 15 créations ou premières françaises.