En ce début de lundi après-midi, les salariés de la centrale de Cordemais, en Loire-Atlantique, ont décidé de bloquer le trafic ferroviaire.
Environ 70 salariés de la centrale à charbon ont pris position sur les voies et à hauteur du passage à niveau de Cordemais en tout début d'après-midi ce lundi.
"Cette action est symbolique, elle a vocation à démontrer au pouvoir public que nous sommes déterminés à obtenir un avenir à la centrale EDF de Cordemais qui passera par l'annulation de la volonté de fermeture en 2022, et la reconversion de nos installations par le projet Ecocombust qui vise à remplacer le charbon par un combustible alternatif "vert", explique la CGT de Cordemais.
"Le trafic est perturbé entre #Nantes et #LeCroisic ainsi qu'entre #Nantes et #Redon jusqu'à 15h environ", prévient la SNCF.
Les forces de l'ordre sont actuellement sur place.?Des manifestants sont présents sur les voies au niveau de #Cordemais. Le trafic est perturbé entre #Nantes et #LeCroisic ainsi qu'entre #Nantes et #Redon jusqu'à 15h environ.
— TER Pays de la Loire (@TERPays2LaLoire) 17 décembre 2018
Le 27 novembre dernier, Emmanuel Macron avait confirmé la fermeture des centrales à charbon d'ici 2022 en France.
Le site EDF de Cordemais, en Loire-Atlantique, abrite l'une des quatre centrales à charbon encore en activité en France avec celles du Havre en Seine-Maritime, de Gardanne dans les Bouches-du-Rhône et de Saint-Avold en Moselle.La semaine passée, les salariés se sont rendus à Paris pour manifester devant le ministère de la Transition écologique et demander un moratoire sur la fermeture des centrales à charbon. N'ayant pas obtenu gain de cause, les salariés ont décidé de poursuivre leur grève.