Un début sans trompette ni tambour pour les soldes 2022. La période est habituellement très attendue par les clients et les commerçants. Mais les ventes privées et la crise sanitaire, notamment, auraient rendu cette période de promotions beaucoup moins attrayante.
Des rues clairsemées, ce mercredi matin dans le centre-ville de Nantes. D'habitude, les consommateurs se pressent pour profiter des premiers rabais ou trouver la bonne taille. Dans les magasins, ce n'est pas la frénésie des années passées. Mais les clients présents sont plutôt heureux de profiter du calme.
Dans cette boutique de vêtements et de bijoux, les soldes sont bien visibles pour attirer l'œil. A la tête du commerce, Marine s'attend pourtant à une affluence moindre dans sa boutique. Si elle préfère le contact avec ses clients, elle espère, malgré tout, que la vente en ligne permettra de rattraper le manque à gagner.
Dans ce centre commercial de la banlieue nantaise, cet après-midi, certains clients profitent aussi de l'affluence plutôt timide. Car moins de monde, c'est aussi moins de pression et moins d'attente pour essayer ou dénicher la perle rare.
Pour ce commerçant, en revanche, pas de soldes. Ici, on vend des produits fabriqués en France, des produits pour lesquels Yoann, gérant de la boutique, a moins de marge. Faire des soldes viendrait déséquilibrer son système économique. Yoann : "Si on a tendance à faire des soldes régulièrement, le reste de l'année, l'activité est ralentie. Ici, on est sur du made in France, sur une consommation plus raisonnée, donc d'une manière générale, on ne fait pas de soldes."