Témoignage. Une association aide les étudiants étrangers à se sentir comme chez eux

Marissa est arrivée à Nantes en septembre dernier pour améliorer son français. L’étudiante canadienne a bénéficié de l’aide de l’association "Échanges Nantes Étudiants du Monde” pour trouver une famille d’accueil.

Pas facile de trouver ses repères quand on débarque de la région de l'Alberta, dans l’ouest canadien et qu’on ne parle que quelques mots de français. C’est ce qui est arrivé à Marissa, 25 ans, il y a quelques mois. En même temps, elle venait à Nantes pour ça, pour améliorer son français. Au Canada, elle étudie le théâtre et la sociologie.

L’association Échanges Nantes Étudiants du Monde lui a permis de se faire un premier réseau de connaissances et de trouver une famille d’accueil avec Anthony et Heisel, "ses papas" comme elle le dit affectueusement. "On a vécu à l’étranger avec mon mari", explique Anthony. "Quand on est rentré à Nantes, on avait envie de retrouver un environnement multiculturel qui nous était propre. Donc on a fait l’essai avec cette association. Ce sont de belles rencontres".

 "Ce n’est pas la première fois que je pars étudier à l’étranger, souligne Marissa. Mais, cette année passée à Nantes, est la plus longue. Avec Anthony et Heisel, j’ai quelqu’un pour m’aider à découvrir la ville. Quand je parle avec mes amis qui viennent d’autres pays, ils ne connaissent pas le Lieu Unique ou certains endroits que j’ai pu fréquenter grâce à Anthony et Heisel. Et moi je suis contente, car je connais tous les petits coins de la ville".  

Le but de l’association est de permettre aux étudiants de parler français dans les familles, mais ils ne sont pas hébergés. Marissa a sa propre chambre d’étudiante.

Dans le mot accueil, on pense à recevoir chez soi la personne, ce qui n’est pas le cas ici

Anthony

"Le principe, c’est plutôt de rencontrer des étudiants, mettre en relation des familles, au sens large. On partage des moments, des envies, des dîners, des pièces de théâtre si c’est ce qui nous intéresse. Mais Marissa ne vit pas chez nous".

 L’étudiante canadienne a fait de très gros progrès en seulement quelques mois et peut aujourd’hui converser sans trop de difficultés. Elle envisage même de poursuivre, pourquoi pas, son aventure française par la suite.

Et si, comme Anthony et Heisel vous souhaitez aider un ou une étudiant.e international.e à améliorer son français, vous pouvez le faire via différentes associations. Pour certaines, l’étudiant est hébergé à votre domicile. À Nantes, vous avez par exemple l’ENEM (Échanges Nantes Étudiants du Monde) ou l’ESN Nantes, l'association chargée de l’accueil des étudiants Erasmus. Mais aussi l’AFS France, pour l’accueil de lycéens étrangers.

Un bon moyen de tisser des liens et de s’ouvrir au monde.

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