Dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 septembre, des voitures, un bus et des engins de chantier ont été incendiés dans les quartiers nord de Nantes. Les auteurs auraient réagi à l'arrestation, un peu plus tôt dans la soirée, de quatre personnes.
Les pompiers de Nantes (Loire-Atlantique) ont recensé "14 voitures, un bus, trois engins de chantier et un véhicule utilitaire" brûlés. Ces véhicules ont été volontairement incendiés, dans la nuit du 9 au 10 septembre. Une source policière fait état de son côté de "24 véhicules" incendiés, au total. Plus tôt dans la soirée, une opération de police a été menée "dans les quartiers nord de Nantes", vers 20 heures.
Les raisons de ces incendies restent pour l'heure encore floues. Dans une déclaration à l'AFP, une source policière ajoute que les auteurs ont agi en "réaction à l'interpellation de quatre hommes". Elle complète en indiquant que ces personnes avaient agressé, un peu plus tôt, une personne ayant refusé de leur donner une cigarette.
Pour sa part, la municipalité évoque une autre motivation. Pascal Bolo, adjoint à la mairie de Nantes (Parti Socialiste) chargé de la sécurité parle d'une "tentative de vol de voiture".
Au lendemain de ces départs de feux volontaires, des carcasses de véhicules brûlés sont encore présentes, dans les quartiers concernés. C'est le cas notamment le long du parcours du tramway, entre les stations Santos-Dumont et Boissière, mais aussi près du parc de l'Hippodrome.