Une intervention des gendarmes a eu lieu, jeudi 12 juillet, aux abords de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, après une manifestation contre les violences policières. Trois personnes ont été interpellées. Habitant de la ZAD et préfecture défendent une version radicalement différente.
Les gendarmes mobiles sont intervenus ce jeudi 12 juillet, vers 18 heures, sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. À hauteur du carrefour de la Saulce, le long de la RD 81, une trentaine de personnes manifestaient contre les violences policières. Ils ont brandi une pancarte "2 morts en 5 jours, à qui le tour", en référence à la mort d'Aboubakar Fofana, tué par un CRS dans le quartier du Breil à Nantes mardi 3 juillet, et à la mort d'une autre personne, à Vic-sur-Aisne.
Des banderoles ont été installées le long de la route. La préfecture indique que les gendarmes sont intervenus pour "rétablir l'entière circulation sur cet axe", et ont alors fait usage de gaz lacrymogène "après sommation". Trois personnes ont alors été interpellées.
Un habitant de la Zad et militant contre les violences policière, raconte une toute autre version à notre micro. Selon lui, les banderoles "ne bloquaient pas la route" quand les gendarmes sont intervenu.
Un témoignage recueilli par Éleonore Duplay.