Alors que l'annonce concernant Notre-Dames-des-Landes est imminente, le chef de file des sénateurs LR a déclaré, sur Cnews, que le gouvernement devait être courageux et trancher en ne cédant pas devant les zadistes.
L'ancien président de la région Pays de la Loire estime que la pire des solutions serait de vouloir évacuer partiellement, sans prendre de décision concrète et définitive, et abandonner Notre-Dame-des-Landes sans qu'il se passe quoi que ce soit sur Nantes-Atlantique. "On sait parfaitement que Nantes Atlantique ne peut pas supporter à l'avenir la croissance du trafic aérien à Nantes", "Je pense que le vrai courage c'est évacuer et faire", a martelé M. Retailleau.
Depuis hier soir des renforts de gendarmerie et de CRS sont positionnés autour de la ZAD. "Le souci c'est que évacuer ce sera violent, parce qu'on a une population d'ultras, ils sont préparés, il y a des armes, il y a des pièges, il y a une situation quasi insurrectionnelle et même c'est un camp militaire retranché", a-t-il ajouté. Une hypothèse "d'ultra" que les zadistes ont rejeté hier lors d'une conférence de presse sur place. Pour eux, avancer cela n'a d'autre but que de justifier une action violente.
Ce matin, des "échanges sur Notre-Dame-des-Landes" auront lieu au Conseil des Ministres et il se dit que la décision pourrait-être prise aujourd'hui.