Environ 150 personnes se sont retrouvées à Notre-Dame-des-Landes pour la première réunion publique de la nouvelle association "NDDL, poursuivre ensemble", fondée par des anciens de l'ACIPA.
Leur logo ne sera pas un avion, mais une salamandre, et un triton, symboles des zones humides et de ce qu'on appelle aujourd'hui les GII, les grands projets inutiles et imposés.
Après la dissolution, dans la douleur, au mois de juillet de l'ACIPA, 7 anciens dirigeants ont souhaité relancer l'aventure, en créant cet été une nouvelle association nommée "NDDL, poursuivre ensemble".
Soutenir les projets sur la ZAD
Objectif affiché : aider à pérenniser les projets viables sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, ceux notamment qui ont déposé en préfecture des convention d'occupation précaires. Mais également, soutenir les autres luttes contre les grands projets inutiles et imposés comme celui du viaduc de Kolbsheim près de Strasbourg. Enfin, la nouvelle association se donne pour but de préserver sur le long terme la biodiversité sur l'ensemble de la zone humide, et de lutter contre l'extension des exploitations agricoles existantes.
De l'ACIPA, les membres fondateurs n'ont pu récupérer ni le fichier d'adhérents, ni le site, ni la lettre d'information, mais restent persuadés qu’il faut une continuité du mouvement citoyen, même si le combat contre l’aéroport a été gagné.
Un comité de pilotage le 12 octobre
À ce jour, la préfecture a accordé des conventions d'occupation précaire valables jusqu'au 31 décembre à 15 projets. Un comité de pilotage se tiendra en préfecture de Nantes le 12 octobre, pour éventuellement les prolonger, et peut-être valider de nouveaux projets agricoles. La nouvelle association ne participera pas à cette réunion, mais surveillera la future répartition des terres de la ZAD.
Par ailleurs, la coordination des opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes a survécu à la dissolution de l'ACIPA, et devrait se doter d'un nouveau nom, et de nouvelles missions au mois d'octobre.