Notre-Dame-des-Landes : la "route des chicanes" passée au crible

Des agents départementaux ont entamé ce lundi matin, 29 janvier un diagnostic de la désormais ex-"route des chicanes" traversant la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, dégagée de ses obstacles depuis la fin de semaine dernière, a-t-on appris auprès du conseil départemental de Loire-Atlantique.

Attendus depuis 08 heures, par une trentaine de zadistes souhaitant "s'assurer de l'absence de forces de gendarmerie", les fonctionnaires sont arrivés à 10 heures, dans trois voitures, au lieu-dit Les Ardillières, à l'extrémité nord de la ZAD, a constaté sur place , une journaliste de l'AFP. Ils ont échangé paisiblement avec les zadistes, expliquant réaliser un diagnostic de la chaussée de la route départementale 281, avant que ne débutent dans les semaines à venir des travaux d'élagage et de débroussaillage.

"Il n'était pas simple d'avoir une visibilité sur cette route. Il s'agit donc dans un premier temps d'en faire un état des lieux", a précisé le service de communication du conseil départemental de Loire-Atlantique.

"Les agents sont observés, mais il n'y a pas d'entrave à leur travail", a ajouté cette même source.

Interdite à la circulation par le conseil départemental depuis novembre 2012,
 a route de 4,5 km allant de Vigneux-de-Bretagne à Notre-Dame-des-Landes était obstruée sur environ trois kilomètres par divers obstacles, pneus, épaves de véhicules, barricades en tous genre et était "gardée" quasiment en permanence depuis des cabanes et miradors.

Le dégagement de cet axe, symbolique quant au retour à l'État de droit, avait été exigé par le gouvernement lors de l'annonce de l'abandon du projet d'aéroport.

L'exécutif en avait fait un préalable aux futures discussions sur la redistribution des 1600 hectares de terres qui conserveront leur vocation agricole.

Les travaux de réfection de la chaussée prendront "une dizaine de jours" avant que la route ne soit rouverte à la circulation, avait indiqué la préfecture de Loire-Atlantique en début de semaine dernière. Les services de l'État ont chiffré ces travaux à 600.000 euros.

Le président (PS) du Conseil Départemental, Philippe Grosvalet, gestionnaire de la route, a lui prévenu qu'il ne la rendrait à l'usage des riverains "qu'après avoir pu y faire un diagnostic et au moins six à huit semaines de travaux".

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