Ce vendredi matin, une cinquantaine de migrants hébergés depuis plus d'une semaine dans des gymnases à Nantes ont été transférés dans un centre d'activités sociales d'EDF.
Il y a deux ans, Saint-Brévin avait déjà accueilli des jeunes garçons évacués de la jungle de Calais. Leur arrivée avait suscité des remous dans la population. Et même une franche opposition d'une partie de celle-ci.
Cette fois-ci, c'est dans une atmosphère visiblement plus calme, que 54 migrants ont été transférés ce vendredi matin dans le centre d'activités sociales (CCAS) des Industries électriques et gazières.
Évacués du square Daviais le 20 septembre dernier, ils ont d'abord transité par des gymnases nantais avant de rallier la commune littorale.
C'est la mairie de Nantes qui a coordonné et financé l'opération.
Malgré nos demandes d'interviews, ni la mairie de Saint-Brévin, ni les associations qui accompagnent les jeunes gens n'ont souhaité s'exprimer.
Parallèlement à ce transfert vers le littoral, 88 autres personnes ont été dirigées vers un foyer logement désaffecté appartenant à Nantes Métropole Habitat.
La mairie de Saint-Herblain s'est aussi engagée, dans les jours qui viennent, à accueillir plusieurs dizaines de personnes parmi les 700 migrants évacués du square Daviais.
►Notre reportage en vidéoReportage de Céline Dupeyrat/Dominique Le mée/Valérie Brut