Pour protester contre l'arrêt annoncé de la filière charbon, les salariés de la centrale thermique de Cordemais en Loire-Atlantique se sont mis en grève.

"La centrale est à nous" peut-on lire sur l'une des banderoles déployées par les grévistes ce jeudi matin.
Cocdemais est à l'arrêt depuis mercredi soir. Les salariés demandent un moratoire sur la fermeture des centrales à charbon prévue en 2022.  

Egalement concernés, les salariés du port et les dockers ont rejoint le mouvement. Ils annoncent d'ores et déjà l'arrêt de l'approvisionnement en charbon de la centrale .

La CGT; qui appelle à la grève sur le site de Cordemais, a envoyé un courrier à Nicolas Hulot, ministre de la transition énergétique, lui demandant "une rencontre, dans les plus brefs délais, dans le cadre de l'avenir des centrales thermiques", précisant ne pas accepter "qu'aucun débat, qu'aucune discussion ne se soient tenus sur votre choix énoncé l'été dernier sur la fin du charbon et donc la fermeture des centrales thermiques".

Le 6 Juillet dernier, Nicolas Hulot annonçait les grandes lignes de son plan climat, précisant "l’arrêt des dernières centrales électriques au charbon d’ici 2022 ou leur évolution vers des solutions moins carbonées, tout en garantissant la sécurité d’approvisionnement électrique".
Dans cet optique, il précisait que des "contrats de transition écologique" seraient mis en place "pour tous les salariés dont l’emploi est directement menacé par la transition à moyen terme".

La centrale à fioul et charbon de Cordemais, située entre Nantes et Saint-Nazaire, est le principal fournisseur d'électricité des régions Pays de la Loire et Bretagne.  
Le 2 mai 2017, l'une des deux tranches fioul de la centrale a été mise à l'arrêt par EDF. La deuxième tranche fioul de la centrale de Cordemais devrait fermer en 2018.







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