Voyage musical au cœur du festival "Les Escales" de Saint-Nazaire, ce documentaire nous propose une immersion dans les coulisses de cette 26è édition. Avec Camille, FFF, Martha and the Vandellas, Kokomo, Carl Craig, Hawaiian Pistoleros… À voir le lundi 8 octobre, après le Soir 3

Événement incontournable de l’été, "Les escales de Saint-Nazaire", festival familial s’est attaché depuis sa création à impliquer la population locale et à travailler avec des bénévoles et des associations nazairiennes, donnant une ambiance si particulière à cet événement.
 
Découvrez les différentes associations La Chrysalide (école pour autiste), l’école Diwan, l’association sportive Alerte de Méan…) qui participent à au festival et dont les bénévoles unissent leurs forces durant ces trois jours en proposant une restauration rapide sous de grandes tentes à l’image de Détroit (focus de cette édition) pour réunir une partie des fonds nécessaires à la bonne marche de leur association.
 
Ce film est aussi l’occasion de rencontrer ceux qui font et pensent le festival : Directeur des Escales, programmateur, décorateur… ainsi que ces bénévoles qui se relaient sur le site pour assurer la bonne marche du festival. En cuisine par exemple, ils sont une vingtaine de personnes à préparer les 400 repas quotidiens pour les artistes et les équipes techniques.
 

 

►Trois questions à Guillaume Dero, le réalisateur

Pourquoi avoir choisi de faire un film sur le festival des Escales, plutôt qu’un autre festival ?

Cela fait 10 ans que l’on travaille avec les Escales, notamment pour des captations et c’est un festival à part. D’un côté par rapport à l’aspect convivial du Festival et d’un autre par rapport à la  programmation qui mêle artistes internationaux et nouveaux talents. De plus, c’est un des rare festivals où les associations locales et les bénévoles (+ 2000 bénévoles)  ont un rôle si important. C’est pourquoi le film est axé à la fois sur la musique et sur les coulisses : il y a une double lecture

Quel regard portez-vous sur l’implication des bénévoles dans l’organisation du festival ?

C’est assez complexe. D’une part il y a les bénévoles qui reviennent chaque année. C’est très touchant car c’est une véritable famille : ils ne voient rien du festival car ils sont en cuisine et en backstage  mais ils continuent de venir pour la convivialité. Ce sont souvent des gens un peu âgés, d’ailleurs les escales a du mal à recruter de jeunes bénévoles.

D’une autre part on a les associations  nazairiennes qui gagnent de l’argent grâce au festival. Pour certaines, cet événement représente une part importante de leur budget annuel.

Par exemple, l’association La Chrysalide, qui est une école qui reçoit des autistes sévères enfants,  participait pour la seconde fois au Escales lors du tournage. La 1ere année elle a bouclé son budget grâce au festival. Sans cet événement,  elle aurait pu fermer. En contrepartie 70 personnes de l’association participent à l’organisation en tant que bénévoles.  Cela profite donc à tous.

C’est aussi ce qui fait la singularité des escales : en ce qui concerne les services de restaurations, ce ne sont que des amateurs. Il y a une vraie notion de partage. 

Quel est votre meilleur souvenir de tournage ?

Le concert de Kokomo, parce qu’ils sont deux sur scène et pourtant ils dégagent une énergie incroyable. À mes yeux, ils sont sous-cotés par rapport à leur talent. C’est aussi la force des Escales : les festivaliers découvrent des artistes talentueux qu’ils n’étaient pas forcément venus voir !
 

 

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