Greenpeace s'est mobilisée ce samedi après-midi contre l'arrivée du méthanier "Boris Vilkitsky" ce samedi après-midi au port de Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire. L'ONG dénonce les liens entretenus "entre TotalEnergies et le régime russe de Vladimir Poutine" .
Le méthanier "Boris Vilkitsky" devait initialement accoster dans le port britannique de l’île de Grain "mais il a fait demi-tour devant la mobilisation des dockers qui ont refusé de décharger la cargaison, et s’est dérouté vers la France".
Des militants et des militantes de Greenpeace se sont mobilisés ce samedi après-midi en mer face au méthanier et devant le port méthanier de Montoir de Bretagne pour dénoncer les liens entre TotalEnergies et le régime russe de Vladimir Poutine.
"Parti du port de Sabetta dans l’Arctique russe le 25 février, le méthanier transporte une cargaison de gaz liquéfié issu du site de Yamal, dont TotalEnergies est partenaire à 20%", dénonce Greenpeace.
L'ONG dénonce également la participation de TotalEnergies "actionnaire à 19,4 % du groupe russe Novatek, qui détient 50% du champ gazier de Yamal, et dont les principaux actionnaires sont proches du pouvoir russe, certains faisant l’objet de sanctions de l’Union européenne".
"Les énergies fossiles financent la guerre de Vladimir Poutine"
Greenpeace estime que "les énergies fossiles financent la guerre de Vladimir Poutine".
"Les énergies fossiles alimentent la crise climatique mais aussi des conflits dans plusieurs régions du monde, dont celui qui vient d’éclater aux portes de l’Union européenne, alerte Hélène Bourges, responsable de la campagne énergies fossiles pour Greenpeace France, ce gaz est la preuve que TotalEnergies assume le business as usual et privilégie la préservation de ses intérêts, à n’importe quel prix"
Greenpeace demande au PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné de "renoncer immédiatement à tous les projets, actuels ou futurs, en lien avec le régime russe".