Bernard Le Frioux, 74 ans, a quitté sa maison de retraite de Trignac, en Loire-Atlantique, le 11 novembre dernier. Depuis, les recherches entreprises pour le retrouver restent vaines.
"Notre frère est atteint de la maladie de Parkinson et d'un début d'Alzheimer. Il est complètement désorienté", s'inquiète la famille de Bernard Le Frioux.Trois semaines après sa fugue de la maison de retraite de Trignac, les recherches pour retrouver le septuagénaire n'ont rien donné.
"Il y pourtant un énorme élan de solidarité sur Facebook. Les gens ont sillionné les rues de Saint-Nazaire et des environs, des milliers d'affiches ont été placardées de Guérande à Trignac en passant par Saint-Joachim", explique l'une des soeurs de Bernard Le Frioux.
"30 euros en poche et pas de papiers"
Aujourd'hui, la famille de Bernard pense qu'il a pu quitter la région.
"Quinze jours avant sa fugue, deux de ses amis de Grenoble sont venus le voir. Il a travaillé et habité là-bas (dans le quartier Notre-Dame et de la Bajatière). Cette visite a peut-être ravivé sa mémoire. Notre maman, qui a 93 ans, dit qu'il y est reparti. L'intuition d'une mère..."
Bernard Le Frioux a toujours été un grand baroudeur, "même si, aujourd'hui, il est atteint de la maladie de Parkinson", précise sa famille, qui indique que "lorsqu'il a quitté la maison de retraite de Trignac, Bernard n'avait que 30 euros en poche et pas de papiers."
"On vit avec des "si", c'est ce qui nous empêche de dormir, ça tourne en boucle, on est désemparés et très inquiets. Il a pu quitter la région mais tout aussi bien tomber car sa maladie fait qu'il traine des pieds et tombe facilement."
Seuls ses vêtements étiquetés à son nom pourraient permettre de l'identifier, "bien sûr, il a pu en changer depuis son départ de l'Ehpad de Trignac."
Au moment de sa disparition, le septuagénaire, qui a les cheveux poivre et sel et les yeux marron portait un jogging bleu, une veste à fermeture marron et des baskets noires.
Si vous l'avez aperçu, vous pouvez contacter la gendarmerie de Montoir-de-Bretagne au 02.40.45.50.17 ou la résidence MAEPA Camille Claudel au 02.40.45.85.55 et au 06.77.35.66.50.