Par mesure de précaution, la ville et l'agglomération ont annoncé que la baignade sera interdite ce vendredi 23 juillet sur la grande plage. Les pluies pourraient engendrer une pollution de la mer à cet endroit suite à un problème d'évacuation d'eaux usées dans un immeuble du centre-ville.
Ce vendredi matin 23 juillet, la météo annonce de possibles pluies (voire même de la grêle) sur la Loire-Atlantique.
Ce n'est pas franchement le temps pour aller se baigner mais, sur la grande plage de Saint-Nazaire, ce sera de toute façon interdit.
En effet, on craint une possible pollution des eaux à cet endroit. Une pollution due à un défaut dans le réseau des eaux usées d'un immeuble d'habitation du centre-ville de Saint-Nazaire. Celui-ci communiquait anormalement avec le réseau des eaux pluviales.
Ce vendredi, les services de la ville vont intervenir et, s'il pleut, les déchets en suspension risquent d'être emportés vers la mer, où sont rejetées les eaux pluviales (au niveau de la moitié de la jetée ouest, à la sortie du port).
Une eau de baignade de bonne qualité
Pour le moment, l'eau de baignade au niveau de la grande plage est de bonne qualité dit-on à la mairie de Saint-Nazaire, mais, par précaution, la baignade sera interdite ce vendredi en attendant les résultats des analyses qui seront faites dans l'après-midi. Résultats qui devraient être connus samedi.
En revanche, l'accès à la plage reste autorisé ainsi que l'activité de la base nautique.
Jeter par terre, c'est jeter en mer
Cet incident illustre parfaitement la campagne lancée en 2020 par la ville "Ici commence la mer" et qui sensibilise les Nazairiens (et les autres) au fait que jeter un mégot ou n'importe-quel autre déchet par terre, c'est prendre le risque qu'il soit emporté dans le réseau d'eaux pluviales et rejeté en mer.
"Un mégot, un papier, ou encore un sac plastique jeté par terre, explique cette campagne de la ville et de l'agglomération, peut en effet être rejeté en mer via le réseau d'eaux pluviales. Tout comme les déjections canines, source de pollution bactériologique importante, ces déchets peuvent impacter la faune et la qualité de l’eau avec la problématique émergeante des microplastiques."