L'épisode de pollution aux particules fines a pris fin ce jeudi dans la vallée de l'Arve, en Haute-Savoie. Les conditions s'amélioreront encore dans les prochains jours, favorisant la dispersion des polluants.
L'alerte est levée dans la vallée de l'Arve, placée en vigilance rouge depuis dimanche en raison d'un épisode de pollution atmosphérique. La vigilance a été levée dans l'après-midi ce jeudi 2 janvier, a annoncé la préfecture de Haute-Savoie.
"L'arrivée du vent de sud devrait assurer des conditions plus dispersives. La situation s'améliore donc à partir (de ce jeudi) et pour les prochains jours", détaille Atmo Auvergne-Rhône-Alpes dans son dernier bulletin.
🙌 Toutes les vigilances sont levées aujourd'hui.
— Atmo Auvergne-Rhône-Alpes (@atmo_aura) January 2, 2025
L'arrivée du vent de sud devrait assurer des conditions plus dispersives.
La situation s'améliore donc à partir aujourd'hui et pour les prochains jours.
Restez connectés ! https://t.co/qF6C6YxUK8 pic.twitter.com/PIpPsswu3G
Pendant le pic de pollution, plusieurs restrictions avaient été mises en place comme l'interdiction d'utiliser des chauffages individuels au bois d'appoint ou d'agrément, la réduction de la température de chauffage des bâtiments à 18 °C ou encore l'abaissement de la vitesse sur les routes. Celles-ci sont désormais levées.
Meilleures conditions atmosphériques
Vendredi, "le vent va basculer de direction sud à nord et restera soutenu favorisant la dispersion des polluants", prévoit Atmo alors que l'amélioration de la situation devrait se généraliser samedi dans la région.
La vallée de l'Arve, qui s'étend de Chamonix jusqu'aux limites du Pays Rochois, faisait l'objet d'un épisode de pollution de l'air de type "combustion". Encaissée entre deux massifs, elle est particulièrement vulnérable au phénomène dit d'"inversion de températures", quand l'air froid reste bloqué sous un air plus chaud, qui forme un "couvercle" empêchant les polluants de se disperser en altitude.
Depuis samedi, les particules fines dites PM10 (imputables aux cheminées à bois, gaz d'échappement, rejets industriels ou agricoles, etc.) avaient pour cette raison atteint des seuils alarmants dans la vallée.