Chaque année, une dizaine de personnes mettent fin à leurs jours en sautant du pont de Saint-Nazaire. Une famille demande l’aménagement de dispositif «anti-suicide».
En septembre dernier, quatre personnes se sont jetées du haut du pont de Saint-Nazaire, un geste fatal la plupart du temps. Parmi elles, la femme de Jacques Millet s'est suicidée dans la nuit du 13 au 14 septembre. "Suite à de trop grosses souffrances physiques, elle a décidé de mettre fin à ses jours par précipitation du pont de Saint Nazaire", expliquent le père et la fille.
"Pourquoi n'y a-t-il pas de dispositif anti-suicide sur ce pont ?", s'interrogent-ils. Sur internet, ils ont lancé une pétition pour demander aux pouvoirs publics l'installation de dispositifs anti-suicide sur le pont.
Plusieurs aménagements sont possibles, comme le rehaussement des rambardes, la mise en place de cabines téléphoniques d’urgence, des dispositifs qui ont fait leurs preuves dans d'autres pays, comme en Corée ou en Grande-Bretagne.
Gestionnaire du Pont de Saint-Nazaire, le Conseil Départemental n’envisage pour l’heure aucune de ces pistes.
Le nombre de suicides en France est en baisse mais reste l'un des plus élevés en Europe
Selon le rapport de l'Observatoire national du suicide, le suicide "touche davantage les hommes que les femmes", avec un taux de 23,1 pour 100 000 pour les premiers contre 6,8 pour 100 000 pour les secondes. franceinfo avec AFP France Télévisions Un mort toutes les heures.