Dans l'affaire de prêts non remboursés par la députée Modem de la 7e circonscription de loire-Atlantique,Sandrine Josso, le tribunal de Saint-Nazaire a rendu un jugement ce vendredi 10 juin mais il ne tranche pas sur le fond.
L’ex-collaboratrice parlementaire de Sandrine Josso, députée Modem de la 7ème circonscription de Loire-Atlantique (La Baule –Guérande) demande à son ancienne employeure le remboursement d’un prêt de 10 000€.
Ce vendredi, le Tribunal a rendu un jugement qui ne tranche pas sur le fond du dossier mais sur la rapidité avec laquelle il devait être traité. Et il estime que la procédure d’urgence, en référé, demandée par la plaignante, n’est pas justifiée dans cette affaire.
Il renvoie donc l’examen du dossier à une date ultérieure, devant un tribunal qui lui devra trancher sur le fond. Sandrine Josso n'en a donc pas fini avec cette affaire mais son interprétation dans un communiqué adressé aux media peut donner le sentiment inverse.
Elle explique avoir été "victime d’une stratégie de déstabilisation politico-médiatique et d’un acharnement sans relâche" et dit accueillir "avec satisfaction cette décision qui démontre son innocence totale". Or pas d’innocence ou de culpabilité dans ce jugement, mais juste le renvoi à une date ultérieure devant un Tribunal civil.
La plaignante, Graziella Guilleton, annonce d’ailleurs qu’elle poursuit la procédure. Evoquant la réaction de Sandrine Josso, elle parle de "contre vérité". "Je suis choquée", poursuit-elle, "que madame Josso ose se réjouir du jugement de ce jour qui va la conduire à être prochainement jugée au civil. Il n’y a vraiment pas de quoi être fière, bien au contraire, surtout quand on est une élue de la république et que l’on trahit la confiance de sa collaboratrice en n’hésitant pas à la mettre en grande difficulté financière. J’engagerai dès lundi 13 juin, une procédure au fond contre Mme Sandrine Josso ".