Paris et Rome ont trouvé mercredi un accord pour résoudre la crise sur la reprise des chantiers navals STX-France, l'Italien Fincantieri obtenant de fait la majorité, à 51%, a-t-on appris de sources gouvernementales en marge du sommet franco-italien à Lyon.
Au terme de cet accord, Fincantieri obtient 50% des chantiers navals de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique auxquels il faut ajouter 1% "prêtés" par l'Etat français, avec "droit de retour" pendant "12 ans" si l'Italien ne respecte pas ses engagements, a-t-on précisé de mêmes sources.
En parallèle, dans le domaine de la défense navale, un groupe de travail va se pencher d'ici à l'été 2008 sur un rapprochement entre Fincantieri et Naval Group, l'ex DCNS, géant français de la construction navale militaire, selon ces sources.
L'accord trouvé, qui sera annoncé mercredi soir par le président Emmanuel Macron et le chef du gouvernement italien Paolo Gentiloni, donne le coup d'envoi d'une étude de faisabilité sur un rapprochement franco-italien dans l'industrie navale de défense.
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