Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire : pas de pollution atmosphérique après le violent incendie à l'usine GDE

Un incendie s'est déclaré mercredi soir à l'usine de recyclage GDE située sur la commune de Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire. Le feu a pris dans un stock de carcasses de véhicules. Des analyses de l'air ont été effectuées pour savoir s'il y a eu pollution atmosphérique.

Un énorme panache de fumée a envahi le ciel au dessus de Montoir-de-Bretagne et Saint-Nazaire mercredi en début de soirée. Un incendie s'est déclaré à l'usine de recyclage de métaux Guy Dauphin Environnement, située près de l’usine Airbus.

"Dès survenue de ce sinistre, les services de secours ont réalisé des premières mesures de la qualité de l’air dans le voisinage immédiat de l’établissement. Les mesures n’ont pas mis en évidence de problématiques de toxicité, malgré l’odeur et les fumées dégagés par l’incendie", précise la préfecture de Loire-Atlanqtiue ce jeudi 14 mai après-midi.

"Aucune élévation de concentrations en polluants (oxydes d’azotes et poussières) n’a été mesurée sur les stations de surveillance permanentes suivies par Air Pays de la Loire de ce secteur, situées à Saint-Nazaire avenue des Fréchets et dans le parc paysager", ajoute la préfecture.

Des analyses complémentaires doivent être effectuées dans les prochains jours "pour affiner l’analyse des conséquences environnementales de ce sinistre".

Il n'y aurait pas non plus de pollution aquatique, "l’aménagement du site a permis une récupération efficace dans l’aire de rétention des eaux utilisées par les services de secours pour l’extinction du sinistre".


115 pompiers appelés sur place

Le feu a pris vers 20h30 jeudi dans un parc de carcasses de 700 voitures destinées à être détruites.

"L'incendie a été immédiatement détecté par les systèmes de surveillance thermique du site ce qui a entraîné une intervention des pompiers dans les 10 minutes", précise le groupe GDE.

"L'incident trouve probablement son origine dans un véhicule hors d'usage destiné à être recyclé qui a pris feu de manière accidentelle. Le vent, qui était fort hier soir, a ensuite propagé rapidement les flammes au reste du stock",  précise GDE ce jeudi après-midi dans un communiqué.

"Nos installations sont organisées de manière à détecter au plus tôt les incidents comme par exemple les départs de feu et éviter toute aggravation. Les dispositifs ont bien fonctionné hier, nous restons plus que jamais vigilants", a estimé Philippe Sorret, directeur général délégué de GDE – Groupe Ecore.

C'est un gardien qui a donné l'alerte. Le feu a semble-t-il pris entre deux rondes, qui sont effectuées tous les 1/4 d'heure.

Les véhicules touchés par les flammes étaient dépollués. Ils devaient être compactés ce jeudi matin, leurs métaux étant destinés à des acieries en Turquie et en Espagne.

Un important dispositif de secours a été dépêché sur place pour tenter de maîtriser le sinistre : 115 pompiers venus des différentes casernes du département et une vingtaine de véhicules de secours.
Vers 23 heures, l'incendie était circonscrit. Les pompiers ont cependant restés sur place toute la nuit pour veiller mais également pour arroser les lieux d'eau et de mousse afin de limiter les fumées.

700 carcasses de voitures étaient stockées sur le site sur une hauteur de 15 mètres et une surface de 2 500 m².

"750 tonnes de véhicules hors d'usage ont été détruits par l'incendie ainsi que 1 000 tonnes de ferraille. Aucune des installations de recyclage n'a été endommagée", selon GDE.

70 salariés travaillent sur le site. Le sinistre n'a fait aucune victime.

Le déblaiement des carcasses calcinées était en cours ce jeudi matin. Les pompiers ont quitté les lieux en fin de matinée.


Mercredi, en début de soirée, l'incendie n'a pas manqué de susciter des interrogations sur les réseaux sociaux.
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