À Saint-Nazaire, chaque mois sont assemblés 53 structures-avant des avions de la gamme Airbus. Avec l'ouverture d'une nouvelle usine aux Etats-Unis, les cadences augmentent. Reportage au coeur de la chaîne de montage.
Une usine en surchauffe
Tout va bien pour Airbus, le carnet de commande n'a jamais été aussi rempli et les usines se multiplient partout sur la planète, à Mobile dans l'Alabama ou en Chine. Résultat pour l'usine de Montoir-de-Bretagne c'est quasiment la surchauffe. Aujourd'hui, 53 ensembles de la structure-avant des AIrbus sont assemblés sur place et ensuite réexpédiés via Beluga vers d'autres sites du groupe. Dans quelques semaines, pour répondre à la demande, il faudra en sortir 63.
Les offres d'emploi se multiplient localement et le tissu économique local applaudit les performances du géant avionneur européen. 1.200 recrutements ont eu lieu en quatre ans, dont 150 l'année dernière. L'effectif est passé de 1.650 en 2009 à 2.800 salariés
Un site qui investit
85 millions d'euros contre 50 millions l'année dernière vont être investi sur le site de Saint-Nazaire,
Nous allons créer une chaîne d'assemblage automatisée pour la pointe avant de l'A350, similaire à celle dont nous disposons pour l'A320
explique Gérard Lignon le directeur du site nazairien au quotidien les Echos. Actuellement pour respecter les cadences, chaque station sur la chaîne bouge toute les 8 ou 10 heures. Le Beluga doit partir chargé à temps deux fois par semaine, le métronome d'une activité régionale en pleine expansion.