Le jeudi 4 mai, des associations et salariés de la protection de l'enfance se sont réunis pour manifester leur colère dans les rues d'Angers. Ils contestent la décision du conseil départemental de privilégier de nouveaux acteurs, moins chers, ce qui pourrait bien mettre des salariés au chômage.
Avec cette nouvelle politique du conseil départemental, des centaines d'emplois seraient menacés. C'est ce que déplore Julien Gerland, éducateur spécialisé à l'Arpeje, qui estime que 350 à 400 personnes pourraient perdre leur emploi en Maine-et-Loire.
Des associations perdent leur agrément
Le conseil départemental a en effet mis à plat de l'action sociale de l'enfance en établissements dans le Maine-et-Loire, qui accueille des jeunes en difficulté. Il a ainsi fait entrer de nouveaux établissements.Quant aux historiques, comme l'Arpeje, elles dénoncent une politique du chiffre. "Il n'était pas nécessaire de passer par l'appel à projets : on pense aujourd'hui que c'était une stratégie politique pour faire entrer de nouveaux acteurs beaucoup moins chers qui vont fournir un travail que l'on pense de moindre qualité", déplore-t-il.
Pour l'association Arpeje 49, "c'est une attaque majeure de la protection de l'enfance" par Christian Gillet, le président du conseil départemental.