Une petite délégation de coquelicots s'est rassemblée devant la chambre régionale d’agriculture à Angers ce mercredi. Ils sont là pour exercer leur vigilance à l’heure où se discute le décret concernant les distances relatives aux épandage de pesticides pour protéger les riverains.
La réunion se tient, ce mercredi matin 25 septembre, à huis clos dans les locaux de la chambre régionale d'agriculture d'Angers. Elle met en présence tous les acteurs concernés. Le but : établir une charte des riverains au moment même où se discute la loi sur l'épandange des pesticides.
Dehors ils ne sont pas bien nombreux, mais les militants présents espèrent tout de même faire entendre leur voix.
"On agit depuis un an pour demander l'interdiction des pesticides. On a envoyé au moins 500 signatures au collectif national. On a envie que cette voix là soit entendue et représentée. La loi actuellement proposée des épandage, à savoir, à 5 ou 10 mètres des habitations ne protège pas le vivant", déplore Cécile Chirat, coordinatrice des Coquelicots du Maine-et-Loire.
"Aujourd'hui, les gens qui ont fait des analyses d'urine sont tous contaminés par le glyphosate. Même quand on mange bio depuis longtemps, on en a. Nous souhaitons l'interdiction des pesticides et la mise en place d'une vaste réflexion autour de ça. Il faut voir comment l'agriculture peut devenir une agriculture de qualité", poursuit la militante.
On ne peut pas protéger les habitants et ne pas protéger toute la biodiversité qu'il y a autour. Le jour où il n'y aura plus d'oiseaux, il y aura peut-être encore des êtres humains mais ça n'a plus le même sens. La proposition de loi est ridicule-Cécile Chirat
L'objectif est que l'appel "Nous voulons des coquelicots" obtiennent 5 millions de signatures en deux ans au niveau national. Le compteur est pour l'instant bloqué à 850000.