Le Pony Bike débarque à Angers. Ce petit vélo en libre service est présenté dans le cadre de la #ConnectedWeek avec quelques exemplaires disponibles. La start-up Pony Bikes annonce ensuite plus de 200 vélos déployés d'ici fin novembre dans le cadre d'un test mené avec la municipalité.
Pony Bike, comment ça marche ?Pas de stations dédiées dans la rue, le vélo est garé dans la rue par son précédent utilisateur. A l'aide d'une application chargée sur son smartphone, il suffit de scanner le QR code du vélo pour débloquer l'antivol sur la roue arrière. A la fin de son voyage urbain, on bloque l'antivol. Fin de l'utilisation, facturée 50 centimes la demi-heure (Le premier essai est gratuit)
Au guidon, qu'est ce que ça donne ?#Angers #velo#ponybikes en libre service. En démonstration pendant la #connectedweek et en test d'utilisation en novembre pic.twitter.com/4NJdb5G2Hv
— Guénolé Seiler (@GSeiler_FTV) 24 octobre 2017
Clairement, le Pony Bike a été conçu pour de petits déplacements en ville.
Pas de changement de vitesses possible ( la poignée tournante, c'est le klaxon :) )
Des roues pleines sans chambres à air pour éviter les crevaisons, donc un peu au détriment du confort.
Le freinage placé sur les moyeux était plutôt efficace sur le vélo testé.
Une pince pour poser son smartphone (et GPS) sur le guidon
Pas de panier pour les courses
Pourquoi les créateurs de Pony Bike y croient ?
La startup créé par des français à Londres a déjà déployé une flotte de 200 vélos à Oxford.
Pour eux, la technologie du Velib (ou Bicloo à Nantes), est dépassée car elle date de 2006, avant la généralisation du smartphone. La construction de stations de vélos coûte très cher à aménager pour les municipalités.
Des systèmes identiques sont déployés dans plusieurs métropoles chinoises.
Pour décourager les vandales, les pièces du vélo ne correspondent pas aux standards classiques, et la carte bleue de l'utilisateur est enregistrée pour une éventuelle caution.
En attendant le déploiement de novembre, le pony bike est à découvrir mercredi 25 otobre à L'ESEO à l'occasion du colloque de l'objet connecté.