"C'est comme si un de nos enfants était parti" ! 500 personnes rassemblées lors de la marche blanche en hommage à Kaïs, tué de plusieurs coups de couteau

Kaïs Maarouf-Trost est mort le jeudi 18 mai dernier, suite à des coups de couteaux reçus lors d'une altercation dans le quartier de la Roseraie, à Angers. Dans son quartier, à Trélazé, 500 personnes se sont rassemblées pour lui rendre hommage.

Une marche silencieuse pour ne pas oublier. À Trélazé, 500 personnes se sont réunies pour rendre un dernier hommage à Kaïs Maarouf-Trost, jeune homme de 18 ans qui a perdu la vie il y a plus d'une semaine.

Les faits remontent au 14 mai dernier. Deux groupes de jeunes de Trélazé et de la Roseraie s'affrontent, au square de la Belle étoile. Kaïs Maarouf-Trost reçoit plusieurs coups de couteau. Il ne survit pas à ses blessures et perd la vie quelques jours plus tard.

Le père de Kaïs appelle au calme

Un drame pour le quartier de Trélazé. Ce genre d'affrontements est régulier, mais personne n'y avait encore perdu la vie : "C'est la première fois qu'on voit ça sur Trélazé, on est tristes", confie Chantal, qui habite dans la commune depuis 1984.

Abdelhadi Maarouf, le père de Kaïs était présent pour cette marche et a demandé que les violences s'apaisent : "Je pense que chaque quartier doit se calmer pour que les jeunes puissent vivre en paix. Il ne faut pas répondre par la violence."

Il y a eu un drame, maintenant stop. Il ne faut pas que ça arrive une deuxième fois. Pleurer un enfant ce n'est pas normal.

Abdelhadi Maarouf

Père de Kaïs

Un appel au calme relayé par Lamine Naham, le maire de Trélazé : "Je ne veux pas rentrer dans la polémique autour de la violence. Si on est ici aujourd'hui, c'est pour rendre hommage à un fils de Trélazé et porter un message de paix."

Les tensions entre quartiers ne sont pas nouvelles : "Il y a toujours eu de la violence à la Roseraie, à Trélazé, dans tous les quartiers, on voit ça. J'espère que les mentalités vont évoluer", confie Stéphanie, qui vit également dans le quartier.

"On ne se sent pas en insécurité ici"

Pour Virginie, les tensions ne viennent pas de sa commune : "Nous, on ne se sent pas en insécurité ici, Trélazé, c'est une famille. Je pense que le problème vient plus du quartier de la Roseraie."

Les obsèques de Kaïs ont déjà eu lieu ce mardi, le principal suspect a été mis en examen pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner", il a été placé en détention provisoire et risque jusqu'à 15 ans de prison ferme.

(Reportage de Maxime Jaglin et Bertrand Tang)

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