Membre de la communauté religieuse de la Providence de la Pommeraye, près d'Angers, la sœur Agnès fait partie des sept religieux enlevés en Haïti. Trois ont été libérés mais la sœur Agnès ne fait pas partie de ce groupe et est toujours retenue par les ravisseurs.
Trois des sept religieux enlevés par un gang le dimanche 11 avril à Port-au-Prince, capitale d'Haïti, ont été libérés, a-t-on appris ce vendredi. Mais la sœur Agnès ne se trouve pas parmi ces trois personnes.
Agnès Bordeau, membre de la communauté de La Providence de La Pommeraye, à Mauges-sur-Loire, était en mission depuis deux ans en Haïti.
"On vient juste d'apprendre que trois otages ont été libérés" témoigne une sœur de cette congrégation ce vendredi matin qui n'a pas plus de nouvelles de sœur Agnès.
"On n'arrête pas de prier, nous dit-elle. Notre arme, c'est la prière. Nous espérons, nous croyons jusqu'au bout."
Sœur Agnès, mayennaise d'origine, n'a pas de fonction particulière dans la communauté en Haïti. "Son rôle, c'est d'être là, nous explique-t-on à la congrégation, une présence, pour accueillir ceux qui viennent."
De source diplomatique, on nous a répondu que : "Le centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des affaires étrangères ainsi que notre ambassade en Haïti sont pleinement mobilisés, en relation étroite avec les autorités locales. Pour des raisons d’efficacité et de sécurité, nous observons la plus grande discrétion."