En 2011, pour mettre fin aux souffrances de sa femme et à sa demande, Jean Mercier, originaire de Segré, avait aidé son épouse à mourir. Condamné une première fois à un an de prison avec sursis, relaxé en appel, la Cours de cassation étudiait son cas depuis le 2 novembre dernier.
En 2011 Josanne son épouse, agée de 83 ans au moment des faits et très malade. Elle était atteinte d’arthrose sévère, et depuis trois ans souffrait de très vives douleurs. Selon Jean Mercier, quelques jours après s’être cassé le poignet, elle a demandé à son mari de lui porter des médicaments en lui disant que "cela ne pouvait plus durer". Comprenant que "c’était le moment", il apporte alors plusieurs médicaments, les prépare et les donne à sa femme avec un verre d'eau. "Un acte d'amour", dira-t-il lors de son procès. Membre, comme son épouse, de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, Il sera mis en examen pour meurtre et non assistance à personne en péril.
À 89 ans, Jean Mercier en a fini avec son calvaire judiciaire.