Le Tour de France, c'est le troisième plus grand évènement sportif de la planète, après la Coupe du Monde de football et les Jeux Olympiques. Autant dire que la médiatisation est énorme. Angers et Saumur, villes étapes, attendent l'évènement avec impatience... et intérêt.
Les deux collectivités de la région des Pays de la Loire espèrent que leur investissement pour participer à la course, générera des retombées, tant sur le plan économique, qu'en terme d'image.
Dans les boutiques du centre-ville d'Angers, les décorations aux couleurs du Tour se font plutôt discrètes, avec la concurrence des soldes. Le maillot jaune s'apprête pourtant à faire tourner l'économie locale. La municipalité a également mis en valeur sa vitrine : le végétal, bien sûr et les nouvelles technologies, avec sa jeune cité des objets connectés. Sur la ligne d'arrivée, elle organisera un village des innovations autour du vélo, associant des entreprises et start-ups de la filière.
Pour devenir ville-étape à la hauteur de ses ambitions, la collectivité a mis le grand braquet : 450 000 €, un budget quasi identique, à sa précédente participation en 2004.
Les restaurateurs et hôteliers se frottent déjà les mains. Le Tour, c'est 1 600 lits réservés, rien que par l'organisation. En ce début d'été, à Saumur, les hébergements atteignent déjà 70% de leur capacité d'accueil. La profession s'est donc organisée pour satisfaire sa clientèle, tout en revoyant ses prix à la hausse. Saumur, attire 25 à 30% de clientèle étrangère. La ville espère qu'en valorisant les richesses de son patrimoine grâce à l'évènement, elle gagnera en notoriété.
Retransmis dans 190 pays, le Tour s'avère imbattable en matière de communication pour les touristes du monde entier. Pas étonnant que les communes se disputent la place chaque année.
>> VIDÉO. Le reportage d'Eric Aubron et Gwenaël Rihet