Influenza aviaire : bien tenir sa basse-cour en Mayenne pendant la période de risque élevé

L'hiver s'installe, et avec lui la contamination à l'influenza aviaire, un virus s'apparentant à la grippe aviaire mais qui ne se transmet pas à l'homme. Le ministre de l'Agriculture a relevé le niveau de vigilance. La préfecture de la Mayenne rappelle les règles de base. 

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La France est désormais en risque élevé de contamination. Le ministre de l'Agriculture a relevé le niveau de vigilance ce mardi, à cause de plusieurs foyers d'influenza aviaire hautement pathogène H5N8 dans des élevages du Sud-Ouest et de cas détectés dans la faune sauvage dans le Pas-de-Calais et en Haute-Savoie. Ce virus a été découvert pour la première fois en France le 26 novembre dans le Pas-de-Calais sur des canards sauvages.

Le ministère rappelle que le virus ne se propage à l'homme. Rien à voir avec le virus H5N1 que l'on a connu dans les années 2000 et qui a affecté 650 personnes entre 2003 et fin 2015.

Des mesures spéciales sont ainsi mises en place sur tout le territoire. Certains élevages ont cependant dû être abattus.

Précautions en Mayenne 

Aucun foyer d'épizootie n'a encore été détecté dans la région des Pays de la Loire. La préfecture de la Mayenne a néanmoins tenu à alerter les éleveurs de poules et les détenteurs de basse cour du département à se tenir vigilants. Quelques conseils à suivre :
  • Confiner vos volailles ou mettre en place des filets de protection,
  • Limiter tout contact entre les volailles et la faune sauvage,
  • En cas de mortalité anormale dans votre basse-cour, contacter les vétérinaires et la direction départementale de la cohésion sociale et la protection des populations,
  • L'alimentation et l'abreuvage doivent se faire à l'abri de la faune sauvage. 

Des habitudes de consommation intactes 

Et pour les plus gourmands qui se posent la question : il y aura bien du foie gras à Noël. Les autorités sanitaires "bloqueront les mouvements d'animaux" dés l'apparition de mortalité dans l'élevage. Ce qui permetra, selon les professionnels, d'"aller plus vite que la maladie"
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