Fabien Roussel, le secrétaire général du parti communiste, a entrepris de visiter 14 villes partout en France pour rencontrer la population, mais aussi des élus et des professionnels sur des thèmes comme la santé. Et parmi ces villes, Laval, où beaucoup de personnalités politiques se sont rendues au chevet de l'hôpital pour évoquer le désert médical que connait le département. Mais cela apporte-t-il des solutions pour autant aux Mayennais ?
Les hôpitaux de Laval et Mayenne, le problème des déserts médicaux, attirent beaucoup de politiques. Cette fois c’est Fabien Roussel qui vient à la rencontre des professionnels de la santé pour les écouter. Et il y a beaucoup à dire.
Mais au-delà des débats, toujours riches et constructifs, que se passe-t-il ensuite ? "On a rencontré François Ruffin, Anne Hidalgo, Jean Castex... On a même eu l'opportunité d'interpeller directement le président de la République lorsqu'il était venu à Craon, il y a un mois", explique Pascal Grandet, le président d'Audace 53. Et quand on lui demande ce qui a changé : "Pour l'instant, pas grand chose !".
Les difficultés de santé et de pouvoir d'achat, on les ressent puissance 1000 sur le terrain
Floriant BercaultMaire (DVG) de Laval
Avec, quand même parfois, des bonnes surprises : Jean Castex avait pu débloquer quelques millions supplémentaires pour les établissements de Mayenne et Laval.
Et puis, pour les élus locaux, rencontrer ceux qui décident, c'est toujours positif. "Je crois que les ministres, tout comme les Parlementaires, sont à l'écoute des élus locaux parce qu'on est les porte-voix de ce qui se passe, le plus en proximité. Les difficultés de santé et de pouvoir d'achat, on les ressent puissance 1000 sur le terrain", assure le maire de Laval, Floriant Bercault (DVG).
Quant au secrétaire général du parti communiste et député, il l'assure : il n’est pas venu pour rien. "Il y a beaucoup de propositions sur la table que nous, à gauche, nous défendons et le groupe communiste déposera, dans sa niche, une proposition pour lutter contre les déserts médicaux et on verra qui vote !", explique Fabien Roussel.
Et pour l'ancien candidat à la présidentielle, les visites continuent, avec au programme 14 villes, de taille moyenne, où il risque fort d’entendre les mêmes doléances...