834 688 élèves de 3ème dont 50 182 en PDL ont commencé aujourd'hui à plancher sur différentes épreuves pour obtenir le brevet, qu'on appelle diplôme national du brevet. Nous sommes allés à la rencontre de quelques collégiens lavallois.
En Mayenne ils sont 3944 à avoir planché aujourd'hui en français et histoire -géographie. A la sortie ces élèves de 3e sont plutôt confiants…
Lorsqu'on demande à ce jeune homme s'il pense que ça a marché, il répond avec un grand sourire "Ah oui, je pense ! "
Un peu plus loin, sa camarade semble avoir plus souffert, et analyse : "Le français, c'était dur.... et les maths, ça va. Je pense que l'académie a augmenté le niveau."
Chez les parents même programme, inutile de se mettre la pression…
" Oh pas de stress ! Il est pas plus stressé que d'habitude. Moi non plus. C'est une épreuve normale."
Mais ce fameux diplôme qu'ils ont mis un an à préparer en contrôle continu, quelle valeur leur donnent--ils ?
Cette jeune fille relativise : "C'est plus pour mes parents, pour les rendre fiers. Si je l'ai tant mieux, si je l'ai pas tant pis."
Une de ses camarades complète : "Je pense que c'est important de l'avoir, mais ça n'a pas un impact très important pour notre avenir. C'est surtout le bac qui compte."
Dans les coulisses d'une salle d'examen, Frédérique Le Pay-Banak, principale adjointe collège Jules Renard explique le déroulement des épreuves : deux enseignants par classe, et des petites attentions pour ces jeunes nés à l'ère du numérique : "Ils écrivent le début de l'épreuve et la fin de l'épreuve pour que les élèves puissent se repérer dans le temps. Toutes les horloges ont été vérifiées pour que les élèves, comme ils n'ont pas le droit aux téléphones, et que très peu ont des montres."
Enfin, ces copies seront classées et rendues anonymes avant d'être centralisées dans 2 autres établissements de Laval. Elles seront ensuite notées et conservés pendant un an pour être retrouvées en cas de problème.
► Voir le reportage de Pierre-Erik Cally et François Bobet