VIDÉO. "On fait partie des 10 plus petits restaurants référencés", un restau ouvrier fait son entrée dans le Gault et Millau

Emmanuel et Sandrine, les patrons du Bistrot de la Gare à Brée, heureux de voir leur établissement présent dans le guide culinaire Gault et Millau. ©Florie Cotenceau, Clément Trochon et Stéphane Hérel.

Grâce à sa cuisine audacieuse et haute en couleurs, le Bistrot de la gare à Brée, en Mayenne, s'est fait une place dans l'édition régionale du prestigieux guide culinaire Gault et Millau. Emmanuel et Sandrine ont repris ce commerce en 2018, après plusieurs années de fermeture.

A lui tout seul déjà, le menu du jour fait saliver : "Salade Parisienne aux 2 saumons et sa pointe de curry", suivi d'une "Estouffade de veau à la Provençale" et pour terminer, des gaufres maison. 

Un menu fait maison à 13 € que propose chaque midi le Bistrot ouvrier de la gare, à Brée, en Mayenne, qui a fait son entrée, au printemps dernier, dans l’édition régionale du célèbre guide culinaire Gault et Millau.

"Je pensais que c’était une plaisanterie"

A l’automne dernier, quand une personne du célèbre guide culinaire les a appelés pour les prévenir qu’ils étaient sélectionnés pour figurer dans leur prochaine édition régionale, les restaurateurs n’y ont pas cru.

"Je pensais que c’était une plaisanterie au début parce que l’on n’a pas franchement le "cadre" pour figurer dans ce  guide, on est en pleine campagne et même si on offre des prestations correctes, j’avais du mal à y croire !" se souvient Emmanuel Muro, qui a travaillé pendant des années aux côtés d’anciens chefs étoilés. 

"C’est un encouragement à continuer de faire ce que l’on fait. Ça veut dire que l’on est sur la bonne voie !", poursuit-il. Et Sandrine Laskri, la co-gérante, d’ajouter : "On fait partie des 10 plus petits restaurants référencés".

L’authenticité d’une cuisine maison

Emmanuel et Sandrine ont repris le commerce en 2018, après plusieurs années de fermeture. "Ça a toujours été un restaurant ouvrier auparavant et quand on l'a rouvert il y 4 ans, on a complétement revu la formule", explique Sandrine, qui précise, "ici, pas de buffet d'entrées ni de desserts, mais on a gardé l'attractivité des prix d'un resto ouvrier et l'authenticité d'une cuisine maison".

Et du coup, leur clientèle s’est élargie, Aujourd’hui, dans leur restaurant, ouvriers, cadres, et familles se côtoient.

Des produits frais, locaux et de préférence bios

La cuisine de ce chef mayennais oscille entre tradition, modernité et originalité. Sa spécialité ?  Revisiter les classiques, à sa manière et toujours au service du goût, comme par exemple des rillettes aux algues ou encore des hamburgers au foie gras de canard légèrement mentholé… Et la formule plaît. 

"Le secret réside aussi dans la qualité de nos produits. On ne travaille qu’avec des produits frais, locaux et de préférence bios. On cuisine tout nous-mêmes, c’est du 100% maison", précise Sandrine, avant d’ajouter que l’essentiel des produits proviennent du marché où de chez un producteur.

De bons produits et une carte restreinte, avec, chaque midi, 3 entrées, 3 plats et trois desserts au choix, "et à chaque fois, je prépare une volaille mayennaise, en plus des deux autres plats. Et ça marche bien, d’autant plus que nos frites sont vraiment maison aussi !", ajoute le chef.

Et depuis que l'établissement a fait son entrée au Gault et Millau, les gérants proposent un menu "gastronomique" un samedi soir sur deux, pour une trentaine d'euros, avec une carte des vins plus étoffée. Dans les prochains mois, les restaurateurs prévoient l'arrivée d'un premier salarié.

 

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